Les patients veulent se traiter en général, mais le traitement est lourd ce qui pousse à l’arrêter, et parfois ils peuvent croire être guéris donc l’arrêter

Les patients ne veulent pas se traiter: du moins pour moi, c’était clairement faux car ça entraînait de l’anxiété, et bien que parfois le délire convainc les personnes qu’il est bien qu’elles continuent avec ces idées, je pense que la plus part du temps le délire est plus vécu comme quelque chose à éliminer de l’esprit, car troublant le bon jugement plutôt que l’améliorant. Je crois que souvent les gens n’aiment pas avoir des idées paranoïdes (la peur d’être persécuté de manière non justifiée).

Après dans cette situation c’est complétement normal d’essayer d’arrêter le traitement surtout au début si on croit qu’on est guéri, ou de le diminuer, car les antipsychotiques de seconde générations sont quand même une vraie saloperie pour la santé…

… font souvent débander, peuvent donner des tics, font souvent dormir, peuvent d’une certaine manière rendre la concentration difficile, favorisent le diabète, les maladies cardiovasculaires, et peut être favorise aussi un peu les cancer parce que ça rend obèse, vu que l’obésité est associé à plus de cancer.

Donc avant de juger un patient qui arrête ou diminue son traitement, essayez de comprendre pourquoi il fait ça, il est possible qu’il n’ait pas d’aspect critique de son délire, mais ce n’est pas sûr du tout que ce soit ça la cause.

Il peut être amené à penser qu’il est guéri, qu’il n’a pas vraiment une schizophrénie mais qu’il avait autre chose (après tout il n’est pas médecin et ne connaît pas la définition de la schizophrénie donc il n’est pas forcément sûr qu’il a une schizophrénie dont aujourd’hui on ne guérit pas vraiment, il peut espérer avoir une autre pathologie moins grave).

Si en plus son traitement marche pas très fort (ce qui peut arriver durant les premiers mois parfois) et que lors de ses périodes hors crise il allait pas trop mal, alors on peut comprendre d’autant plus qu’il tente d’arrêter le traitement.

Après il faut juger d’après le passé du patient si il est urgent ou moins urgent qu’il reprenne son traitement. Par exemple, pour mon cas j’ai essayé une fois d’arrêter le traitement car j’essayais des compléments alimentaires connus pour avoir une efficacité dans la schizophrénie, bien que je crois vraiment qu’ils ont une certaines efficacité, elle n’est pas suffisante pour arrêter le traitement, mais ils aident. Il n’y avait pas d’urgence absolue à ce que je reprenne un traitement, en effet par le passé, je n’ai jamais fait n’importe quoi ou je n’ai jamais fait d’action dangereuse contre moi même ou les autres bien que je sois resté très longtemps sans traitement.

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