Lors des délires des schizophrénies, les impressions que je décris dans les autres articles s’accumulent et s’accumulent très vite, le patient peut avoir conscience qu’elles n’ont rien à faire là ou non, que les autres ne pensent pas ça ou non, qu’il aimerait ne plus penser à ça ou non, mais ça ne suffit pas, elle continuent de rester là et s’accumuler, on peut donc essayer de lutter contre ces idées, mais on y arrivera pas, même si on pense très fort : “c’est mal vu de penser ça il faut que j’arrête de penser ça”.
…pour moi, j’ai toujours senti ces idées comme désagréables et que j’aurai aimé qu’elles ne soient pas là, mais jusqu’à mes 18 ans environ j’espérais qu’elles puissent partir en me mettant en couple avec une fille que j’aime ou en travaillant dans des métiers simples sans pression sociale comme serveur et en partant comme un vagabond, financé par ces petits boulots en vivant dans la forêt, je crois que c’est ainsi que certaines personnes font des déménagements pathologique où ils espèrent que leur psychisme va s’arranger suite à ce déménagement, à vivre dans un autre endroit. Bien-sûr le fait que le médecin explique qu’en donnant le traitement ça va l’aider peut tout à fait persuader la personne de prendre ce traitement, la personne essaiera et verra bien que ça améliore la situation. Certaines personnes ont peur de prendre un traitement psychotrope, c’est normal d’avoir ce genre de peur, de redouter que son cerveau change de manière irréversible à cause du traitement, surtout quand on s’inquiète de tout comme dans la schizophrénie. Mais je pense qu’il faut expliquer que c’est réversible et qu’à l’arrêt du traitement, ça revient comme avant.
Effectivement dans ce cas, il faut surtout convaincre le patient que prendre le traitement va aider à ce qu’il se sente mieux, à aider qu’il arrête de s’inquiéter en excès, qu’il aura les idées plus claires pour mieux prendre les futures décisions et non le contraire.
Il faut aussi expliquer que c’est une maladie connue qui arrive à d’autres personnes même si les autres personnes n’ont pas les même pensées, ils sont aussi inquiets et ils pensent tout le temps très vite etc… Ça va permettre de comprendre que donner le traitement va permettre de l’aider comme il aide les autres personnes atteintes du même problème.
Bonjour je suis maman d’un jeune de 16ans atteint de schizophrénie paranoïde, je tenais à vous remercier pour votre site, bien que depuis cette année seulement, l’équipe médicale qui accompagne mon fils est au top, nous avons connu de grand malaises avant et je reconnais quelques similitudes entre notre vécu et vos écrits. Il serait judicieux pour tous professionnels intervenant auprès de personnes concernées par la schizophrénie de lire avec une grande attention vos mots.
Encore un grand merci !
Merci beaucoup 🙂